Oct. 10
26
JOHN COWPER POWYS
L'homme qui venait de Nulle Part
Mots-clés : il est venu, il a vécu, personne ne l'a vu
Il est des hommes qui sont en marge de tout: ce sont comme des fusées éclaireuses pour temps incertains, on les oublierait facilement tant leur existence est calculée; ni célébrité, ni gloire, ni trace dans les manuels scolaires, ni étude universitaire ne les honorent, ce sont des " passants considérables" et tous les vingt-cinq à trente ans, un passionné en fera l'éloge, mais c'est un peu tard, l'homme est déjà reparti ailleurs, plus loin, en avant...
Avez-vous jamais entendu parler de John Cowper Powys ? non sans doute !
Pourtant, l'auteur de " Les enchantements de Glastonbury", de " Apologie des Sens", de "Autobiographie", a été salué par Henri Miller et bien d'autres; les historiens de la littérature lui ont même décerné le titre de " Proust anglais".
Pourquoi ce silence autour du fils d'une famille de pasteurs gallois qui eut neuf enfants dont sept sont devenus des artistes et trois des écrivains ? Cela pourrait ressembler à une malédiction, mais c'est tout le contraire !
Car son oeuvre est IMMENSE, polymorphe, étrange comme celle d'un druide, pestilentielle comme celle d'un prophète, antéchristique pour le siècle, à rebours des orgies scientistes et scientifiques, c'est avant tout un poète, un conférencier de génie, ( vingt ans de conférences aux Etats-Unis à partir de 1905 ), un penseur .
Dans le monde des Lettres, c'est une météorite venue de nulle part. On trouvera en français un certain nombre de ses oeuvres: outre celles citées plus haut, " Essai sur la Culture" (recueil de conférences), "L'Art du bonheur", "L'art de vieillir", " Camp retranché", " Comme je l'entends"...
Attention: cette lecture peut nuire à votre bonne culture !
( cliquer sur la signature pour la présentation de ce blog )
Avez-vous jamais entendu parler de John Cowper Powys ? non sans doute !
Pourtant, l'auteur de " Les enchantements de Glastonbury", de " Apologie des Sens", de "Autobiographie", a été salué par Henri Miller et bien d'autres; les historiens de la littérature lui ont même décerné le titre de " Proust anglais".
Pourquoi ce silence autour du fils d'une famille de pasteurs gallois qui eut neuf enfants dont sept sont devenus des artistes et trois des écrivains ? Cela pourrait ressembler à une malédiction, mais c'est tout le contraire !
Car son oeuvre est IMMENSE, polymorphe, étrange comme celle d'un druide, pestilentielle comme celle d'un prophète, antéchristique pour le siècle, à rebours des orgies scientistes et scientifiques, c'est avant tout un poète, un conférencier de génie, ( vingt ans de conférences aux Etats-Unis à partir de 1905 ), un penseur .
Dans le monde des Lettres, c'est une météorite venue de nulle part. On trouvera en français un certain nombre de ses oeuvres: outre celles citées plus haut, " Essai sur la Culture" (recueil de conférences), "L'Art du bonheur", "L'art de vieillir", " Camp retranché", " Comme je l'entends"...
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