Déc. 10
26
DIVINE MATIERE
Suite du texte de Florin Callerand
Mots-clés : extrait de\
Avant d'être témoin, dans l'histoire religieuse de l'humanité, du goût singulier de Dieu pour la chair humaine, Lui qui va l'envahir de sa divinité et se faire humaniser par elle, selon le cri admiratif de Saint Jean : " Et le Verbe s'est fait chair ", il importe de bien ressentir quel est le lien de parenté absolue qui unit la matière à la chair, faisant en cette étonnante élaboration, le terrain d'épanouissement de l'Esprit ! .../...
Il est capital de se rendre compte de l'aberration à louer Dieu pour tout ce qui existe au-dehors de soi et à n'être pas capable de louer la présence et l'action du Créateur en cette réalité fantastique qu'est le jeu des muscles, de mes nerfs, de mes os, de mes viscères, cette sainte matière animée par la vie de l'Esprit-Saint. J'ai surpris un jour un pianiste installé dans son fauteuil, seul dans le coin d'un salon : il était littéralement en extase, contemplant sa main droite, la tournant et la retournant lentement, agitant très légèrement ses doigts. Si des invités n'étaient venus le déranger, sa contemplation eût duré le temps d'une sonate de Beethoven !
NB/ les textes de Florin Callerand sont édités par " La Roche d'Or "
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ou écrire à Communauté de la Roche d'Or
F- 25042 Besançon Cedex
PS: Vous trouverez un article consacré à Florin Callerand sur ce blog datant du 16 octobre 2010, intitulé:
" FORIN CALLERAND " Un génie, un prophète ou un saint ?
( merci de cliquer sur la signature pour avoir un aperçu des intentions de ce blog )
Il est capital de se rendre compte de l'aberration à louer Dieu pour tout ce qui existe au-dehors de soi et à n'être pas capable de louer la présence et l'action du Créateur en cette réalité fantastique qu'est le jeu des muscles, de mes nerfs, de mes os, de mes viscères, cette sainte matière animée par la vie de l'Esprit-Saint. J'ai surpris un jour un pianiste installé dans son fauteuil, seul dans le coin d'un salon : il était littéralement en extase, contemplant sa main droite, la tournant et la retournant lentement, agitant très légèrement ses doigts. Si des invités n'étaient venus le déranger, sa contemplation eût duré le temps d'une sonate de Beethoven !
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