Oct. 10
24
UNE RÊVERIE DE GIOTTO
Devant " La capella deï Scrovegni "
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Il ne faudra pas manquer de visiter à Padoue, la chapelle des Scrovegni: on y trouve une part importante de l'oeuvre de Giotto, la plus aboutie , le chef d'oeuvre disent les spécialistes. Mais il faudra réserver votre visite, et "faire vite" votre petite contemplation: par lot de trente visiteurs, une demie heure, visite accompagnée, commentaires obligatoires, lieu à température constante, ne pas toucher, écouter le guide, cinq minutes pour circuler librement avant la fournée suivante: tout est réservé depuis six mois. Une chance pour vous de pouvoir enfin regarder la "Naissance de la Vierge", " Annonciation: l'ange Gabriel ", " La Nativité ", "La Cène ", " Le lavement des pieds ", " Le baiser de Judas ", " La Flagellation du Christ ", " La Crucifixion ", " Baptême du Christ ", " La montée du Calvaire ", "Résurrection ", " Ascension ", " Pentecôte ", " Prudence ", " Sottise " ... et vous ne pourrez tout voir, mais vous aurez vu assez pour emporter dans votre regard une émotion, une brise de fraîcheur, un je-ne-sais-quoi, un presque-rien, un quelque chose que vous emporterez pour l'éternité: un style, une manière de Giotto d'évoquer la vie .
La merveille des images, celles que l'on garde avec soi, comme un trésor pour les prochaines campagnes, un viatique pour le coeur, une salutation de l'ange.
Longtemps après, vous y reviendrez, sans savoir pourquoi, vous rafraîchir à l'ombre des fresques; et vous mettrez à peindre les miniatures de votre vie profonde avec cette attention fervente, cette envie de glorifier les scènes qui sont maintenant votre trésor de vie, dans la manière de Giotto.
Il ne faut pas chercher à comprendre, ne pas mettre du religieux dans votre vie, ce serait comme une faute de goût.
Car, ce que nous enseigne Giotto, c'est que toute vie se mesure à l'aune d'une mémoire primitive, celle qui revient par delà les ténèbres du temps et des ombres de la vie .
( cliquer sur la signature pour la présentation de ce blog )
La merveille des images, celles que l'on garde avec soi, comme un trésor pour les prochaines campagnes, un viatique pour le coeur, une salutation de l'ange.
Longtemps après, vous y reviendrez, sans savoir pourquoi, vous rafraîchir à l'ombre des fresques; et vous mettrez à peindre les miniatures de votre vie profonde avec cette attention fervente, cette envie de glorifier les scènes qui sont maintenant votre trésor de vie, dans la manière de Giotto.
Il ne faut pas chercher à comprendre, ne pas mettre du religieux dans votre vie, ce serait comme une faute de goût.
Car, ce que nous enseigne Giotto, c'est que toute vie se mesure à l'aune d'une mémoire primitive, celle qui revient par delà les ténèbres du temps et des ombres de la vie .
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