Déc. 10
08
Psychanalyse et Interfacialité
essai sur les conquêtes faciales
Mots-clés : la leçon cachée de Freud
Puisque le médecin ne peut guérir, ( on dit qu'il soigne ), puisque la psychanalyse n'apporte au mieux que le courage de vivre avec ses névroses, puisque les psychothérapies sont légions et que nul ne peut en dire vraiment quelque chose , puisque les guérisseurs n'ont plus droit de cité, puisque les charlatans se sont reconvertis en philosophes, puisque les exorcistes se font rares, puisque les confessions publiques n'existent plus -( à part peut-être en Corée du Nord et à Cuba ), puisque les prêtres ne nous apportent plus de consolations, puisque les astrologues ne vous promettent que de l'argent et puisque les voyants ne voient plus que pour eux-mêmes, alors que ferons-nous pour sortir de cette chienlit ?
Je suis stupéfait de voir combien on tarde à nous dire que, tout compte fait, il ne faut pas trop attendre de ceci et de cela : la petite légende de restriction que l'on voit en bas des notices devient plus importante que le bandeau publicitaire des promesses.
QUE FAIRE ? ( Lénine avait tenter d'y répondre...) et Où aller ?
Je crois que notre seule chance, c'est de rencontrer quelqu'un, un vrai quelqu'un, qui tienne la distance, à une hauteur suffisamment importante et crédible pour nous susciter dans notre champ propre, sans rapt et sans faiblesse.
Le plus haut exercice d'interfacialité qui ait existé demeure le rapport Maître-disciple; mais celui-ci a été déprécié par un contexte de dépréciation des savoirs en général, la progression fulgurante de l'immaturité comme modèle de vie et le pullulement des gourous et assimilés.
Je reste convaincu que notre seule chance, c'est de rencontrer Quelqu'un. Ne pas placer ce Quelqu'un dans un absolu.
Qui sait? c'est peut-être un inconnu de rencontre, un maître de hasard, un moine de circonstance, une prostituée de lumière ?
Si la venue en existence est une venue en CONSISTANCE, alors je ne peux m'octroyer cette consistance, elle ne peut venir que par percussion d'autres consistances.
Il est possible -et même assez probable- que je doive traverser plusieurs zones intermédiaires avant de trouver la bonne hauteur, comme un satellite qui cherche son orbite.
Certains ont besoin de "grandes rencontres", d'autres se satisferont de nombreuses et modestes rencontres.
Le chemin est sans chemin,mais c'est pas une excuse pour cesser de marcher.
NB: la notion d'interfacialité est empruntée à PETER SLOTEREDIJK de son livre "BULLES" ( Sphères I )
( merci de cliquer sur la signature pour un aperçu global )
Je suis stupéfait de voir combien on tarde à nous dire que, tout compte fait, il ne faut pas trop attendre de ceci et de cela : la petite légende de restriction que l'on voit en bas des notices devient plus importante que le bandeau publicitaire des promesses.
QUE FAIRE ? ( Lénine avait tenter d'y répondre...) et Où aller ?
Je crois que notre seule chance, c'est de rencontrer quelqu'un, un vrai quelqu'un, qui tienne la distance, à une hauteur suffisamment importante et crédible pour nous susciter dans notre champ propre, sans rapt et sans faiblesse.
Le plus haut exercice d'interfacialité qui ait existé demeure le rapport Maître-disciple; mais celui-ci a été déprécié par un contexte de dépréciation des savoirs en général, la progression fulgurante de l'immaturité comme modèle de vie et le pullulement des gourous et assimilés.
Je reste convaincu que notre seule chance, c'est de rencontrer Quelqu'un. Ne pas placer ce Quelqu'un dans un absolu.
Qui sait? c'est peut-être un inconnu de rencontre, un maître de hasard, un moine de circonstance, une prostituée de lumière ?
Si la venue en existence est une venue en CONSISTANCE, alors je ne peux m'octroyer cette consistance, elle ne peut venir que par percussion d'autres consistances.
Il est possible -et même assez probable- que je doive traverser plusieurs zones intermédiaires avant de trouver la bonne hauteur, comme un satellite qui cherche son orbite.
Certains ont besoin de "grandes rencontres", d'autres se satisferont de nombreuses et modestes rencontres.
Le chemin est sans chemin,mais c'est pas une excuse pour cesser de marcher.
NB: la notion d'interfacialité est empruntée à PETER SLOTEREDIJK de son livre "BULLES" ( Sphères I )
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