Mars 15
05
ARGENT ET NOBLESSE
Noblesse oblige ?
Aussi loin que je m'en souviene, l'argent a toujours été sale. C'était mal venu d'en parler,mais
on sentait qu'il était l'objet d'une vénération en même temps qu'objet d'une silencieuse
condamnation. Un oncle faisait le meilleur de ses affaires de vente de charbon et de fuel
domestique en faisant tous les enterrements à l'église d'une région rurale. Il y croyait très fort
et ça pouvait rapporter gros... Personne ne s'élevait contre la DS 21 puis la DS 23 " injection élec-
tronique, un petit bijou des années 60-70 et qui demeure aujourd'hui la fierté de Patrick Jane,
le fameux détective de la série " Mentalist ".
Les milliardaires américains, de Bill Gates à Warren Buffet, aiment convertir une partie de leur fortune
en la mettant au service d'une humanité pauvre et souffrante. Grâce à leur engagement, auprès de
diverses fondations, ils soulagent la souffrance, luttent contre des épidémies, encouragent
l'éducation, et permettent à une humanité sans défense de retrouver force et dignité. Ils font partie
une longue lignée d'humanistes qui met très haut le devoir moral d'aider parce qu'ils considèrent
que cela fait partie de leur mission : ils sont pionniers d'une nouvelle humanité. Ils demeureront
dans la mémoire des hommes, non pas pour leur richesse, mais pour leur noblesse.
Les belles histoires de notre temps racontent souvent cette conversion miraculeuse de l'argent en
noblesse acquise. Qui se souvient que la fortune des parents de Kate Middleton est due au succès
commercial d'un réseau de distribution de produits " farces et attrappes " ? Ce qui compte, ce qui reste,
c'est la trajectoire intellectuelle et morale, ce passage indécidable entre la condition indigne
et celle reconnue: on juge la noblesse, non plus sur ses origines, mais sur ses actes.
Au sommet de toutes les gloires et les conqêtes, il y aura toujours le retrait d'un homme
pour servir un autre: il est grand d'être généreux, il est plus grand encore de donner aux autres
le pouvoir dêtre généreux.
C'est pourquoi le concept " Ttois mois pour changer" est si nécessaire et adapté, car il permet
à une seule volonté indiduelle de donner à d'autres une possibilité non seulement
de s'enrichir au double sens du terme, mais aussi d'offrir à chacun la liberté immense
d'une générosité bondissante.
en la mettant au service d'une humanité pauvre et souffrante. Grâce à leur engagement, auprès de
diverses fondations, ils soulagent la souffrance, luttent contre des épidémies, encouragent
l'éducation, et permettent à une humanité sans défense de retrouver force et dignité. Ils font partie
une longue lignée d'humanistes qui met très haut le devoir moral d'aider parce qu'ils considèrent
que cela fait partie de leur mission : ils sont pionniers d'une nouvelle humanité. Ils demeureront
dans la mémoire des hommes, non pas pour leur richesse, mais pour leur noblesse.
Les belles histoires de notre temps racontent souvent cette conversion miraculeuse de l'argent en
noblesse acquise. Qui se souvient que la fortune des parents de Kate Middleton est due au succès
commercial d'un réseau de distribution de produits " farces et attrappes " ? Ce qui compte, ce qui reste,
c'est la trajectoire intellectuelle et morale, ce passage indécidable entre la condition indigne
et celle reconnue: on juge la noblesse, non plus sur ses origines, mais sur ses actes.
Au sommet de toutes les gloires et les conqêtes, il y aura toujours le retrait d'un homme
pour servir un autre: il est grand d'être généreux, il est plus grand encore de donner aux autres
le pouvoir dêtre généreux.
C'est pourquoi le concept " Ttois mois pour changer" est si nécessaire et adapté, car il permet
à une seule volonté indiduelle de donner à d'autres une possibilité non seulement
de s'enrichir au double sens du terme, mais aussi d'offrir à chacun la liberté immense
d'une générosité bondissante.
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