Fév. 11
25
APOLOGIE DES SENS - ( 3 ) - fragments
John Cowper Powys
Mots-clés : le seul bonheur durable
" Ce qu'on appelle " monde réel " n'est qu'une illusion engendrée par ces instants négatifs
d'autodestruction où l'individu s'enfonce dans la foumilière sociale,
instants où- nous cessons de vivre- en tant qu'individus solitaires - où nous cessons en d'autres termes,
de recréer notre univers particulier conformément à notre volonté imaginative.
.../...
la vie idéale pour chacun de nous, en conséquence - et la seule qui soit
suprêmement heureuse - c'est de demeurer parfaitement immobile.
En observant ainsi l'immobilité la plus totale, et en nous contentant de
contempler ce qui nous environne, nous réalisons le but suprême de notre être.
... /...
Pareille tranquillité, cependant, ne s'atteint qu'au terme d'un combat mental incessant.
... / ...
Le seul bonheur durable, chez les plantes, les bêtes ou les hommes, ne se trouve
que dans la solitude et la paix. Cette solitude inclut l'étreinte amoureuse.
Cette paix a sa source dans l'art d'oublier.
Le moi, lorsque l'air frais ne lui apporte pas d'odeur fascinante, comme
il le hume avec bonheur ! Avec quelle joie de vivre nonchalante il remue la queue
au milieu des herbes hautes ! "
John Cowper Powys
( Eloge des Sens, p 198:199,
livre de poche )
d'autodestruction où l'individu s'enfonce dans la foumilière sociale,
instants où- nous cessons de vivre- en tant qu'individus solitaires - où nous cessons en d'autres termes,
de recréer notre univers particulier conformément à notre volonté imaginative.
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la vie idéale pour chacun de nous, en conséquence - et la seule qui soit
suprêmement heureuse - c'est de demeurer parfaitement immobile.
En observant ainsi l'immobilité la plus totale, et en nous contentant de
contempler ce qui nous environne, nous réalisons le but suprême de notre être.
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Pareille tranquillité, cependant, ne s'atteint qu'au terme d'un combat mental incessant.
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Le seul bonheur durable, chez les plantes, les bêtes ou les hommes, ne se trouve
que dans la solitude et la paix. Cette solitude inclut l'étreinte amoureuse.
Cette paix a sa source dans l'art d'oublier.
Le moi, lorsque l'air frais ne lui apporte pas d'odeur fascinante, comme
il le hume avec bonheur ! Avec quelle joie de vivre nonchalante il remue la queue
au milieu des herbes hautes ! "
John Cowper Powys
( Eloge des Sens, p 198:199,
livre de poche )
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