Oct. 10
06
Wall Street et la chute des cours
A qui la faute ?
Mots-clés : crise financière et crise d'orthographe
En France, on s'était habitué aux fautes d'orthographe partout, dans les écoles, dans les lycées, les universités, les affiches, les espaces publics, les restaurants, les mails, les dossiers de recrutement, le courrier des secrétaires, le courrier de la banque, les dossiers médicaux etc...: faire des fautes, c'est devenu "cool", un signe des temps, un air à la mode... Fallait vraiment être professeur, flic ou ringard pour y faire attention!
En 2010, la faute est devenue officielle: on la trouve désormais dans le Bulletin Officiel, dans les panneaux édités par le Ministère de la Culture pour la célébration des 1100 ans de la fondation de l'abbaye de Cluny, dans le service des Anciens combattants: non loin de Saint Dié, à la Fontanelle , sur le territoire de Ban de Sapt Nayemont, de petites stèles célèbrent les soldats morts au combat lors des affrontements de 1915 -une vie sans faute-, lors de la première guerre mondiale, et l'on va même jusqu'à diffuser des cours sur Internet qui brillent surtout par le mépris systématique de l'orthographe. Je ne suis pas compétent pour analyser ce phénomène de grande ampleur , je sais que c'est un symptôme, quelque chose de grave dans une société en crise: " Il y a quenque chose de pourri dans le royaume de France" dirait Hamlet.
A qui la faute ?
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En 2010, la faute est devenue officielle: on la trouve désormais dans le Bulletin Officiel, dans les panneaux édités par le Ministère de la Culture pour la célébration des 1100 ans de la fondation de l'abbaye de Cluny, dans le service des Anciens combattants: non loin de Saint Dié, à la Fontanelle , sur le territoire de Ban de Sapt Nayemont, de petites stèles célèbrent les soldats morts au combat lors des affrontements de 1915 -une vie sans faute-, lors de la première guerre mondiale, et l'on va même jusqu'à diffuser des cours sur Internet qui brillent surtout par le mépris systématique de l'orthographe. Je ne suis pas compétent pour analyser ce phénomène de grande ampleur , je sais que c'est un symptôme, quelque chose de grave dans une société en crise: " Il y a quenque chose de pourri dans le royaume de France" dirait Hamlet.
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