Version imprimable Un amour de Florange

ce qu'aucun médiat ne peut dire...

 

Si les autorités ont commis beaucoup de maladresses, si Mittal n'est pas défendable,

si le gouvernement ne pouvait guère espérer davantage, si la colère continue de gronder,

une colère qui va bien au-delà de la revendication, qu'aucun accord ne pourra tarir,

ce n'est pas " qu'ils ont raison ou qu'ils ont tort ", c'est que personne ne les a vraiment entendus !

Les ouvriers de Florange avaient autre chose à défendre que leur emploi et leur salaire,

ils avaient à défendre leur honneur et c'est au nom de cet honneur qu'ils continueront

de lutter et combattre . Pas une oreille pour les entendre, pour entendre leur souffrance,

la vie des hauts-fournaux qui fusent dans leur coeur !

On peut tout mettre sur la place publique, mais nul aujourd'hui dans ce pays

ne peut donner la parole qui soit à hauteur des événements, surtout pas 

 les journalistes, qui a l'essentiel, préfèrent l'événementiel et le ragot.

Il n'y a que deux hommes pour parler de Florange, et ils sont morts :


                     Charles Péguy et Maurice Clavel.








 

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