Jan. 11
06
MUSULMANS ET COPTES
La souffrance des coptes d'Alexandrie
Mots-clés : partir ou rester ?
Certains veulent partir, d'autres rester....
Victor Ibrahim Fahmin, 22 ans, professeur, le visage tuméfié par les éclats de bombe et témoin des horreurs qui poussent de plus en plus de coptes à partir déclare :
" J'aime l'Egypte, c'est mon pays, je ne veux pas vivre à l'étranger. "
Et ce dernier d'ajouter: " Ce n'est pas un problème entre chrétiens et musulmans, mais entre l'Egypte et les terroristes."
Mais que faire dans un pays où les autorités ne sont pas capables ou ne veulent pas protéger leurs propres ressortissants?
Que faire dans un pays où nul ne peut se reposer sur la police ou l'armée ?
Que faire dans un pays où les coptes ne peuvent plus compter sur leurs amis d'hier qui sont de fait devenus leurs ennemis ?
Ce que les coptes d'Egypte vivent aujourd'hui ressemble fort à ce que les juifs français ont découvert en 1940 à la faveur des mesures anti-juives du gouvernement de Pétain.
Ils découvrent que leur pays n'est plus leur pays.
C'est le 19 octobre 1940 que paraît en Première page de Paris-Soir la manchette suivante : " Le statut des Israélites". L'écrivain alsacien - Claude Vigée - se trouve à Toulouse à ce moment là : " Jamais je n'ai oublié, jamais je n'oublierai cet instant-là. Il a achevé de diviser ma vie en deux temps irréconciliables: celui de la confiance, celui du doute et de l'abandon."
Aujourd'hui, l'Egypte a publié " le statut des coptes ".
( merci de cliquer sur la signature pour une présentation globale de ce blog )
Victor Ibrahim Fahmin, 22 ans, professeur, le visage tuméfié par les éclats de bombe et témoin des horreurs qui poussent de plus en plus de coptes à partir déclare :
" J'aime l'Egypte, c'est mon pays, je ne veux pas vivre à l'étranger. "
Et ce dernier d'ajouter: " Ce n'est pas un problème entre chrétiens et musulmans, mais entre l'Egypte et les terroristes."
Mais que faire dans un pays où les autorités ne sont pas capables ou ne veulent pas protéger leurs propres ressortissants?
Que faire dans un pays où nul ne peut se reposer sur la police ou l'armée ?
Que faire dans un pays où les coptes ne peuvent plus compter sur leurs amis d'hier qui sont de fait devenus leurs ennemis ?
Ce que les coptes d'Egypte vivent aujourd'hui ressemble fort à ce que les juifs français ont découvert en 1940 à la faveur des mesures anti-juives du gouvernement de Pétain.
Ils découvrent que leur pays n'est plus leur pays.
C'est le 19 octobre 1940 que paraît en Première page de Paris-Soir la manchette suivante : " Le statut des Israélites". L'écrivain alsacien - Claude Vigée - se trouve à Toulouse à ce moment là : " Jamais je n'ai oublié, jamais je n'oublierai cet instant-là. Il a achevé de diviser ma vie en deux temps irréconciliables: celui de la confiance, celui du doute et de l'abandon."
Aujourd'hui, l'Egypte a publié " le statut des coptes ".
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