Jan. 13
13
Lettre ouverte à la petite soeur que je n'ai jamais eue
Ma chère petite Solène !
Si tu savais comme je t'en veux encore de n'être point venue au monde, même si ,
d'un certain côté, je te comprends et je te pardonne !
Vois donc quelle est ma vie, vois donc quelle est ce monde, vois donc je t'en prie
ma solitude en ce monde !
Ah! me diras-tu, mais c'est ta faute mon grand chéri, t'avais qu'à te marier, t'avais qu'à
épouser une petite qui t'aurait fait des z'enfants !
Si tu crois, ma petite Solène, que c'est si simple, ce que tu te gourres! ce que tu te gourres !
D'abord la vie, tu sais, n'est pas skon dit, skon dit! Tu peux pas savoir puisque t'es pas venue!
Ah! si tu savais! tu me comprendrais, tu me comprendrais ! et tu ne me dirais pas ces bêtises !
D'abord je vais te dire un grand secret rien que pour toi... Promets-moi de le garder sinon,
plus jamais je ne te parlerais !
Tu me manques beaucoup ! vraiment, je voudrais tellement que tu sois là, je te téléphonerais
tous les jours, je t'écrirais toutes les semaines, je t'inviterais tous les mois !
Non, c'est idiot ce que je dis. Je te promets que je ne dérangerais pas, car si tu es comme moi,
tu aurais tellement besoin de solitude que jamais je n'oserais troubler tout ce qui te
permet d'être, de vivre et d'espèrer !
je t'embrasse très fort !
Ton Pierre
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