Nov. 11
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LE CULOT DU BONHEUR EN PRISON
Juàn RIVERA, condamné à perpétuité par un tribunal de l'Illinois
Mots-clés : Fondation pour les condamnés à tort, USA
Au départ , nous pourrions penser à un motif stendhalien : on trouve dans
les romans de Stendhal, notamment dans " La Chartreuse de Parme ", l'exaltation
de Fabrice Del Dongo qui connaît le bonheur dans la prison de la Tour Farnèse.
Ici, il ne s'agit pas d'un roman, mais d'un homme réel de 38 ans qui a déjà passé plus de
20 ans en prison pour un crime qu'il n'a pas commis.
Parmi les preuves de son innocence, on trouve la recherche ADN et la preuve
matérielle qu'il ne pouvait être sur la scène du crime.
Pour sa culpabilité, il n'y a qu'un seul document LES AVEUX extorqués après
39 heures d'interrogatoire. La justice américaine considère que les aveux suffisent.
La magazine " Mon Oeil " du 12 /11/ 2011 fait le point complet sur cette affaire
en quelque 25 minutes.
Le moment le plus remarquable de ce reportage, c'est de le voir, souriant et détendu.
Il pourrait déjà être " libre " s'il avait signé ses aveux. Il préfère être innoent en prison
que coupable en liberté.
Il a choisi de vivre en prison pour faire réviser son procès et continuer ses études
de Droit. La bible et la Torah l'accompagnent.
" J'ai une vie à vivre, même derrière les barreaux ."
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