Version imprimable LA BELLE PRISONNIERE DES SOLDATS

essai de lecture du roman de Marc Dugain: John Edgar

 

Nous appellerons ce livre " roman d'investigation " qui ne doit son existence qu'à une
passion secrète de son auteur et un certain masochisme : Marc Dugain fait la 
part trop belle à son lecteur qui est trop bien servi dans ce roman dont les qualités
sont bridées, diminuées pour se mettre au service d'une vaste intrigue qui couvre 
50 années de la vie politique américaine et 50 années de la vie privée de John Edgar
Hoover, le grand patron du FBI, secondé par le narrateur, Clyde Tolson, qui se trouve 
être, dans le roman, le numéro 2 de la Maison. 

Ce texte est un objet à part : une mine d'or pour le regard du citoyen éclairé et désireux
d'en savoir un peu plus sur les rouages secrets ou non d'une démocratie qui fait profession 
de se moquer de ses citoyens ! Quel voyage huppé en compagnie des stars du monde politique
et médiatique, huit présidents américains, dont la série Kennedy passée au crible, Marilyne Monroë,
presque intouchable, Johnson, Nixon, et Reagan : certains nous rappellent
par leur médiocrité, leur inculture et leur vulgarité certains présidents français , certains
chanceliers, certains premiers ministres européens .... . 

Dans le poème d'Aragon publié en 1943, La Rose et le Réséda, la " belle prisonnière des soldats "
figure la France, sous l'occupation nazie. Ici, la belle prisonnière, c'est l'Amérique, mais cela pourrait bien
être la France, ou tout autre pays, avec cette différence, que ce sont les élites en charge du pays
qui , au lieu de le protéger ou l'honorer, s'en servent comme d'une pute
que l'on jette après usage .... . 






 

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