Jan. 11
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JESUS VU PAR UN MUSULMAN
Commentaire libre du conte soufi : " Le fils de Myriam "
Mots-clés : essai sur les chrétiens pré-islamiques
Alors que les juifs ont produit des milliers de midrachim , sortes de récits et de contes venus de la tradition orale du Talmud, la tradition chrétienne ne dispose pas de trésor équivalent pour " combler les vides laissés par les Ecritures ".
Et pourtant les vides ne manquent pas: les enfances de Jésus, sa vie de jeune adulte, les milliers de faits non rapportés dans les évangiles canoniques et il faut aller chercher loin dans les homélies des Pères ou l'iconographie sainte pour trouver des éléments issus de la tradition orale ou de la littérature.
Le texte de Rûmi nous présente un point de vue musulman classique et très respectueux sur la personne de Jésus: un grand prophète, un saint remarquable.
Si Jésus est un saint si sympathique, c'est peut-être tant qu'il reste fils de Dieu à la manière de tout le monde, et non ce qu'il prétendait être, le Messie, Le Fils unique du Père, l'incarnation, le Fils de l'Homme, Jésus ne dérange personne.
Beaucoup de chrétiens du septième et huitième et neuvième siècle, âge d'or de l'expansion de l'Islam, ont dû se sentir plus à l'aise avec la Transcendance d'Allah qu'avec les vagissements de la crèche et tout ce tralala d'un dieu qui complique les choses en se faisant en tous points semblable à l'homme tout en demeurant l'égal de Dieu.
Les musulmans avaient un terrain de chasse tout prêt: la faiblesse des chrétiens qui ont beaucoup de mal à assimiler leur propre identité. Trop difficile.
Et pourtant les vides ne manquent pas: les enfances de Jésus, sa vie de jeune adulte, les milliers de faits non rapportés dans les évangiles canoniques et il faut aller chercher loin dans les homélies des Pères ou l'iconographie sainte pour trouver des éléments issus de la tradition orale ou de la littérature.
Le texte de Rûmi nous présente un point de vue musulman classique et très respectueux sur la personne de Jésus: un grand prophète, un saint remarquable.
Si Jésus est un saint si sympathique, c'est peut-être tant qu'il reste fils de Dieu à la manière de tout le monde, et non ce qu'il prétendait être, le Messie, Le Fils unique du Père, l'incarnation, le Fils de l'Homme, Jésus ne dérange personne.
Beaucoup de chrétiens du septième et huitième et neuvième siècle, âge d'or de l'expansion de l'Islam, ont dû se sentir plus à l'aise avec la Transcendance d'Allah qu'avec les vagissements de la crèche et tout ce tralala d'un dieu qui complique les choses en se faisant en tous points semblable à l'homme tout en demeurant l'égal de Dieu.
Les musulmans avaient un terrain de chasse tout prêt: la faiblesse des chrétiens qui ont beaucoup de mal à assimiler leur propre identité. Trop difficile.
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