Fév. 12
09
Eloge de la jeune fille - 2 -
A Delphine, Marion et la jeune fille du Mont Popa
Si nombre de poètes , d'écrivains, de philosophes, de romanciers, de peintres se sont
intéressés à la jeune fille, ce n'est pas parce qu'ils y voyaient un sujet romantique, un
prétexte à leur inspiration ou un joli sujet capable de les porter à la notoriété.
C'est que, comme l'a souligné le grand philosophe suédois, Soeren Kirkegaard,
la jeune fille est un être-pour-autre-chose.
Pour autre chose que l'homme, la séduction, le sexe, l'amour, la maternité, le service vil,
la consolation des jours, le soin maternel ou infirmier, l'éducation, l'hospitalité,
la potiche, la prostituée, l'épouse, le décor, la figuration, le repos du guerrier, la muse,
la maman et la putain.
La jeune fille est essentiellement porteuse de mondes inconnus, de mystère, elle est
ce qu'elle ne sait pas qu'elle est, fomenteuse de bonne aventure, ouvreuse d'avenir,
recéleuse de secrets inonnus jusqu'à elle, nouveauté du monde, dérouteuse
de raison, affiliée des Muses, déesse de l'espoir, amie des maternités imprévisibles,
accoucheuse de destins ourdis dans son ombre portée....
Toute jeune fille est " étoile du matin,
aurore annonciatrice du soleil levant . "
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