Mars 11
22
Catherine Pederzoli : une exception française
ou le ridicule académique
Mots-clés : au nom de la Shoah
En France, quand un professeur a des problèmes avec sa hiérarchie
administrative ou académique ,
cela se termine généralement par un suicide - du professeur -,
par une ALD - longue maladie - ou une retraite anticipée;
dans le meilleur des cas, le prof se retrouve
dans un pavillon psychiâtrique dont il ne sortira jamais.
Larbins de la République, pas de quartier pour les profs.
Parfois, il arrive qu'un prof résiste : c'est ce qu'on appelle
l'exception française.
Depuis des années, cette enseignante d'histoire-géographie au lycée Loritz à Nancy
organisait un voyage scolaire sur la mémoire de la Shoah.
En 2009, il y eut quelques incidents; en 2010, on lui annonce qu'elle n'emmènera que les Terminales.
Suite à des relations difficiles avec la proviseure, les choses
s'aggravent. Elle est auditionnée par l'inspection générale. On lui
reproche d'employer le mot Shoah et de manipuler ses élèves.
Fin août 2010, elle est suspendue pour quatre mois.
En janvier, elle fait son retour: elle intègre le lycée
le plus prestigieux de Nancy, le lycée Poincaré.
Pour elle, c'est une réhabilitation.
Elle vient de porter plainte contre X pour discrimination
à props du rapport d'inspection qui lui faisait reproche
d'avoir " abusé de cette notion ."
Notons qu'elle fut soutenue :
1) par les élèves
2) les parents délèves
3) des personnalités comme le Maire de Nancy
4) Deux comités de soutien dont un national de plus de 3000 membres
( dont un journaliste de Marianne Guy Konopnicki, porte-parole )
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